Club de Lecture

Tridounette a écrit:

Je te l'envoie en version epub ?

Merci Trid

j'ai lu les 2 bouquins, je voulais commenter mais le temps m'échappe lol.
Très rapidement, si je peux j'éditerai, j'ai mis du temps à voir où voulait en venir l'auteur (comme Synda et Demetan), à le suivre dans les péripéties jusqu'au jour où j'ai compris que c'était des chroniques quotidiennes d'un gamin, un journal intime de ses faits et observations. Là j'ai pu accroché , j'ai aimé sa façon de lire l'actualité politique, de commenter la géopolitique internationale, de parler d'amour avec sa petite copine et leur voiture rouge au petit chien blanc , ça m'a fait rigoler l'histoire de sorcellerie et de clé pour que sa mère ait un autre enfant. J'ai été touchée par le passage du fou (l'une des scènes les plus belles) et du coup de foudre entre lui et son père adoptif quand il était bébé, et aussi les ambitions de son jeune frère qui veut être musicien et qui trouve une astuce pour regarder son idole préféré papa wemba. C'est une histoire simple, un enfant très choyé, aimé qui vit simplement auprès de ses parents et ses amis, qui a des rêves, des histoires. Une belle enfance. Une remarque que je me suis faite, la polygamie n'est pas aussi exécrable qu'on peut le penser. C'est d'ailleurs la 1ere fois que j'y voyais des points positifs comme l'amour x2.
En critique, je n'ai pas aimé le langage trop familier, l'auteur écrit comme il parle, je me suis demandé quelque fois à quel lectorat il s'adressait, par exemple l'expression "on dirait" revenait trop souvent et le vocabulaire n'est pas riche. Le titre du bouquin ne convient pas...on s'attend à autre chose avec demain j'aurai 20 ans, même s'il y fait allusion vers la fin du livre.
Le 2nd bouquin, c'est les mémoires d'un porc épic, au début on a hâte, on s'attend à une histoire grandiose, malheureusement on tombe sur une histoire de sorcellerie trop longue pour accrocher, les descriptions sont longues, ça traine bcp avant d'entrer dans le vif du sujet et même une fois qu'on y est, le suspens ne tient pas longtemps. L'auteur est passé à côte de quelque chose. Je suis peut être sévère parce que je connais les histoires de sorcellerie mais pour quelqu'un d'autre, ça peut e^tre très intéressant, de la science fiction mélangé au vampirisme des temps modernes, je sais pas Une chose que j'ai détesté c'est le manque de ponctuation. Une phrase commence par une lettre majuscule et finit par un point! POurquoi l'auteur s'est échappé de cette règle? j'aimerais bien pouvoir lui poser la question un de ces jours.
voilà pour moi

un autre bouquin ????

Je participerai pour le prochain livre Tu m'as donné envie Déa

Demain j'aurai vingt ans est l' un de mes Mabanckou préférés.
La narration du point de vue d'un enfant ne m'a pas choquée outre- mesure (hormis peut-être le recours systématique à certaines tournures type "est-ce que" en debut de phrase
Ses premiers émois amoureux avec Caroline sont très émouvants je trouve.
Quant à son oncle Tonton René et son insulte suprême Opium du peuple , c'est un personnage truculent limite pagnolesque.
J'ai apprécié le regard neuf d'un petit Congolais de 10 ans sur une époque (les annees 70) et des evenements internationaux. Il s'agit clairement d'une fausse naïveté et d' un procédé stylistique mais encore une fois cela ne m'a pas gênée. Je pense que ce livre est largement autobiographique
Ce que je retiens surtout c'est une veritable déclaration d'amour à la langue.

Vous me donnez presque envie de donner une seconde chance au bouquin...mais pas tout de suite. Dans quelques temps peut-être, j'ai remarqué qu'il faut laisser la poussière retombée quand on laisse tomber un livre avant de s'y réessayer

Mari La Baronne a écrit:

Demain j'aurai vingt ans est l' un de mes Mabanckou préférés.
La narration du point de vue d'un enfant ne m'a pas choquée outre- mesure (hormis peut-être le recours systématique à certaines tournures type "est-ce que" en debut de phrase
Ses premiers émois amoureux avec Caroline sont très émouvants je trouve.
Quant à son oncle Tonton René et son insulte suprême Opium du peuple , c'est un personnage truculent limite pagnolesque.
J'ai apprécié le regard neuf d'un petit Congolais de 10 ans sur une époque (les annees 70) et des evenements internationaux. Il s'agit clairement d'une fausse naïveté et d' un procédé stylistique mais encore une fois cela ne m'a pas gênée. Je pense que ce livre est largement autobiographique
Ce que je retiens surtout c'est une veritable déclaration d'amour à la langue.

Ah oui c'est carrément autobiographique! et le tonton Réné communiste opportun avec tous les travers du capitaliste! pourquoi il te fait penser à Pagnol, Tridounette l'avait d'ailleurs aussi souligné...
Tu peux expliciter la déclaration d'amour à la langue stp Mari ?

Je l'ai lu pendant mes vacances et j'ai adoré! J'ai beaucoup aimé la narration d'un point de vue d'un gosse, à la fois si candide et parfois si juste sur certains points. Les notes d'humour qui se dégagent du livre m'ont maintes fois faites sourires et comme Trid j'ai été touché par les premiers amours(émois ) du narrateur entre amour et amitiés, place dans la famille, la perception du monde des années 70, le communisme , le joug des traditions bref j'ai vraiment bcp apprécié ce livre savoureux et ça me donne envie de découvrir l'auteur plus amplement. Merci pour cette belle découverte

Je voulais dire qu'au-delà de la voix du petit garçon on sent que l'auteur savoure la langue
J'en veux pour exemple la manière dont l'apprentissage de mots nouveaux par Michel est narré
ou dans la lettre su'il écrit à Caroline

Vous me rassurez .

Déa pour l'autre bouquin on attend Merline et Tiko ! Je crois qu'elles n'ont pas fini Demain j'aurai 20 ans.

J'ai du mal à le finir ce livre . Je l'avais commencé puis je l'ai laissé de côté puis je l'ai repris du début. J'avais bien réussi à rentrer dedans avec d'abord un petit agacement pour la narration enfantine puis finalement je m'y suis prise et j'avais bien avancé puis je l'ai encore laissé de côté et j'ai du mal à prendre l'initiative de le continuer .

Tridounette a écrit:

Déa pour l'autre bouquin on attend Merline et Tiko ! Je crois qu'elles n'ont pas fini Demain j'aurai 20 ans.

A ce stade là, demain il aura 40 ans

Lance des idées pour le prochain ! On attend ce que va nous dire Merline avant de voter sur elle pour un autre bouquin !

Lol Cherry!

Tu blagues ma fi ! On a déjà toutes lu les spoils de Zou oui !

Tiens d'ailleurs j'ai pensé à elle quand l'autre jour il y avait dans le bus une fille à côté de moi qui lisait le dernier tome. ça ne doit pas être bien érotique cette affaire.
Je l'ai mais au final je ne l'ai pas commencé.

qu'entends tu par "pas être bien érotique" ? ...

Et sinon faut pas lire mes spoils!

Je veux bien vous rejoindre au prochain tour!

Pour le 50 NUANCES, j'ai eu l'avis crue d'une de mes collegues, ca a coupé ma curiosité!!

Tiko le bouquin là a 2 facettes, on peut aimer ou ne pas aimer pour exactement les mêmes raisons!
Il ya une question existentielle dont je voulais parler d'ailleurs, je reviens demain car trop ko par ma journée et je suis pas sure d'avoir les idées claires lol.

En vous lisant, je remarque que le style de narration "enfantine" charme ou agace, mais ne laisse personne de glace. On embarque avec le gamin ou pas.

zou a écrit:

qu'entends tu par "pas être bien érotique" ? ...

Et sinon faut pas lire mes spoils!

Je me suis dit que si elle le lisait en public ça ne devait pas être très emballant .

Les spoils c'est la vie !

Je suis "tombée" sur un ebook là ... Fifty shades of Alice in Wonderland !
On le met dans le sondage ?

Envoi pour moi! !

tu m'as tuée !

Hé bé on met le gris à toutes les sauces dites moi
Perso ça me gave tout le ramdam/ produits dérivés autour
Pas vous?

bien sur.... Ya mm des accessoires érotiques et autres estampillés "fifty shades" : menottes à moumoutte, masques vénitiens, martinet, g*de, etc...
Mais bon limite je comprends la démarche marketing, c'est une telle manne

Ben pour le bouquin d'Alice au pays des merveilles, l'auteur est très claire : c'est pour l'argent. Au départ, c'était pour le fun et l'ebook était gratuit puis devant le succès il est devenu payant.
Disons que si le trip SM c'est pas ton truc ça doit vite être gavant aussi.
Je n'ai toujours pas commencé l'orignal. Je lis autre chose en ce moment. Par contre, j'ai commencé Alice et je le lis d'un œil assez amusé.
Pour ce qui est de la littérature pour adulte, disons qu'ayant commencé jeune et innocente par La Philosophie dans le Boudoir

Spoiler:

il en faut beaucoup pour m'impressionner.

Mais Mari il y a tant de pastiches que ça ? Qu'entends-tu par produits dérivés ?

Edit : ah ces produits dérivés là ! Ouais mais bon si le trip SM c'est pas ton truc tu vas pas acheté ça parce que c'est 50 nuances, nan ?
Tout comme le lapin avait eu du succès au moment de S** and the city.

Sauf qu'elles avaient de vrais arguments ds sexe n the city

cc, en attendant Merline je partage mes interrogations existentielles ou disons je pense tout haut.
A certains passages du bouquin, je me suis interrogée sur le besoin d’avoir plusieurs enfants.
Le contexte : Maman Pauline a eu Michel d’une première union, mais Michel n’a jamais connu son géniteur. Lorsque Michel a eu 5 mois, maman Pauline a rencontré papa Roger qui les a adopté tous les 2.

Citation :

"Papa Roger est mon père, un point c’est tout. Je ne veux pas savoir si j’ai un vrai père quelque part. Je ne veux pas voir le visage de ce monsieur que je ne connais pas et qui serait mon vrai père. C’est un lâche qui a laissé maman Pauline se débrouiller à l’hôpital alors que c’est lui qui l’avait épousée depuis Louboulou, le village de ma mère."

Pauline n’a pas eu d’autres enfants avec Roger. Et Michel est accusé d'avoir fermé le ventre de sa mère. Il s'en suit une folle histoire de recherche de clé...

Ok le 1er enfant désiré, c’est la continuité de l’amour entre 2 êtres chers, la volonté de créer une famille, etc. Mais les suivants...? à quel moment on décide de vouloir un 2ème enfant? est ce que l'envie, le besoin sont aussi forts? et si on n'arrive pas à en avoir (et/ou rapidement), faut il vraiment y mettre de grands moyens quitte à en être obsédé ? Un enfant ne suffit il pas au fond? Ne pas réussir à agrandir sa famille est ce autant douloureux pour une personne stérile qu'avoir des enfants d’un même sexe différent du sexe souhaité, attendu?
Quand j’étais jeune et qu’on devait utiliser un transport commun ma fratrie et moi, ma mère refusait qu’on y soit tous ensemble, selon elle, en faisant 2 groupes, s’il arrivait un accident, au moins tous les enfants n’allaient pas y périr… En discutant avec des adultes de sa génération, c’est un peu cette raison qui prévaut : si on a un seul enfant et s’il meurt ? Quand quelqu’un me disait qu’il voulait avoir au moins 4 enfants, avant, ça me choquait grave, du genre mais pourquoi faire lol ?! Mais si la personne a les moyens physiques, financières, psychologiques pour en avoir, pourquoi se limiter?

Autre interrogation sur les rêves de jeunesse.

Citation :

« Moi je cherche une autre route, ma route du bonheur, celle que je prendrais pieds nus, en plein soleil, même si le goudron me brûle. j'arriverai loin, très loin, là où toutes les routes du monde se croisent, là où se retrouvent les gens qui nous ont quittés, et qui n'ont plus le même visage comme lorsqu'on les avait connus sur terre. Cette route-là, je dois bien la garder dans ma tête, je ne veux pas qu'elle n'existe plus quand je serai grand, sinon je vais me perdre au milieu des gens méchants qui ne m'aiment pas et qui cherchent à me faire du mal. »

Presque toutes les personnes que je connais et moi même avons des jobs alimentaires, pour le virement de fin du mois, pour la sécurité de l’emploi, parce que bien payé, parce que pas d’autre idée de métier, orientation par suivisme, par temps de criiise, par hasard, etc
Des gens qui arrivent à lier passion et métier durablement, j'en connais peu. Pourtant petit, on a des rêves plein la tête, des projets, des ambitions. A l’âge adulte, c’est bof bof, on survit dans la jungle, on a des préoccupations terre à terre. Il y en a qui se satisfont très bien de la situation et se disent « réalistes ». Pour d’autres, c’est frustration et vie en dessous du potentiel. Sauf qu'à force de "se chercher" on a oublié ses rêves, ses vraies ambitions et on se laisse vivre.
A 10 ans tu rêves, mais après tu fais quoi? hum...